L'ail est connu pour ses gousses utilisées comme aromates.
On en distingue deux groupes : les variétés d'Automne et les variétés de Printemps.
Les caïeux des premières sont plantés à l'Automne et donne l'ail blanc ou violet.
Ceux des secondes se plantent au Printemps et donne l'ail rose ou ail rouge.
Originaire des steppes de l'Asie, l'ail s'est répandu dès les temps préhistoriques dans toute l'Europe et l'Afrique du nord.
Quelque 3000 ans av. J.C., les Chinois le cultivaient pour relever la saveur de leur nourriture.
Les Égyptiens, les Romains, Arabes, Juifs et Grecs n'ignoraient pas les propriétés de l'ail pour renforcer leur résistance et leur courage, ainsi que ses puissantes vertus vermifugent.
L'ail s'est implanté en République dominicaine grâce aux marins de Christophe Colomb, puis il s'est disséminé dans toute l'Amérique centrale et du Sud.
C'est seulement au XIX siècle que l'Amérique du Nord découvrira l'ail.
Henri IV était un gros mangeur d'ail, il n'omettait jamais d'en croquer une gousse fraîche avant d'honorer dignement ses nombreuses conquêtes féminines.
On disait de lui qu'il avait une haleine à terrasser un bœuf à vingt pas.
L'ail, pourtant, était écarté des tables des riches; Cervantès conseillait de ne manger ni ail ni oignon, car leur odeur trahissait une origine paysanne !!!
En croquant quelques feuilles de persil après avoir consommé de l'ail, on atténue grandement cette mauvaise haleine.
L'ail est également efficace contre la malchance, d’où sa présence à bord des bateaux, ou encore la coutume Sicilienne d'en répandre dans toutes les pièces d'une maison comme les anciens de ma famille, il protège également dans les voyages, il agit contre les tempêtes, les avalanches, les bandits, les monstres et les vampires.
On trouve l'ail sur la pyramide de Gizeh et les ouvriers de la grande pyramide en consommaient quotidiennement, sur ordre du pharaon Khéops.