Les plantes spontanées révèlent de la bonne santé de notre ville, des présences qu'il faut savoir apprécier.
Parcourons la ville et les parcs du quartier Flaubert afin d'y observer sa flore locale.
Cette année une découverte d'orchidée sauvage, l'Orchis de Robert, (himantoglossum robertianum), qui se présente dans le parc Flaubert.
Elle remonte du sud de la France, le réchauffement de notre ville permet aujourd'hui son installation, elle fleuri en mars, prenons en soin, surtout qu'elle est rare ...
Mais encore des surprises, la présence de plantes spontanées dans les fentes, fêlures, cassures et autres interstices des rues : comme deux Lamiacées bien connus la menthe, (Mentha spicata) au parc Pompidou.
Ou la mélisse officinale, (Melissa officinalis), qui se ressème toute seule devant la piscine du parc Clos d'Or.
Mélisse Officinale
Beaucoup plus étrange et rarissime car il disparaît souvent des jardins, le cyclamen, j'ai hâte de voir son sourire fleurie.
On l'observe souvent, elle se trouve fréquemment dans nos villages, et colonise tranquillement les rues de Grenoble, la chélidoine, du grec kelidon, qui veut dire hirondelle, car elle fleurie lorsque les hirondelles arrivent. Une merveilleuse plante utile qui brûle les verrues. Elle semble se naturaliser.
Toujours dans les coins, rebords en béton, bordure et goudron du parc Pompidou, voici de belles plantes en fleurs, les Myosotis du Caucase ou Myosotis à grandes feuilles qui à l'avantage de fleurir à l'ombre d'ailleurs.
Poursuivons la découverte de nos remarquables plantes spontanées, l'Ancolie (Aquilegia), qui grâce a notre gestion adapté et raisonné colonise nos prairies de fauche.
Adaptons nos méthodes, nous sommes sur la bonne voie.
Merci a tous les jardiniers, acteurs de cette étonnante présence spontanée dans la ville.