On a retrouvé la Manne de Briançon.

La manne de Briançon est le résultat d'un suintement de l'épine du mélèze d'Europe (Larix decidua), elle était un remède utilisait et recherchait en médecine autrefois.

La manne avait été découverte la dernière fois par hasard au bord de la Guisane entre Monêtier les Bains et Briançon dans le département des Hautes-Alpes.

Elle est mentionné par des personnages comme Marcellin Fournier, jésuite Dauphinois qui racontait qu'elle est un don du ciel et un médicament singulier, il l'a surnommé "miel d'été".

On pense également à la manne mythique du désert dans le nord du Sinaï qui provient d'un végétal identifié par deux biologistes Allemands Frederick Simon Bodenheimer et Oskar Theodor, le Tamarix mannifera et qui a nourrit le peuple hébreux lors de sa fuite d’Égypte avec moïse lors de l'Exode: https://fr.wikipedia.org/wiki/Manne

Nicolas Chorier, la présente comme une des merveilles du Dauphiné : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_merveilles_du_Dauphin%C3%A9

Le grand botaniste et médecin Dominique Villard (http://www.cimalpes.fr/Films_de_montagne_Herbes_Magiques__Les_-752-1045-0-0.html ) l'a mentionne aussi.

Une manne mystérieuse que personne ne semble chercher ?

Elle semble apparaître de manière étrange, mélèze, ancien mot Dauphinois proche du mot mélisse (plante préférée des abeilles), du Grec melissa qui veut dire abeille.

Un conifère symbole d'immortalité qui perd ses épines lorsqu'elle prennent une couleur jaune d'or l'hiver, son bois est imputrescible et de qualité supérieur en ébénisterie. On fabrique aussi une huile essentielle sucrée, mais dans certaines conditions climatiques, pendant les fortes chaleurs et les grosses sécheresses alpines, puis la fraicheur des nuits d'altitudes et la rosée du matin le mélèze se comporte comme une abeille, en suintant des gouttes sucrées qui se cristallisent parfois dans une étrange alchimie qui nous échappe.

J'ai également tenté de couvrir l'événement avec un documentaire qui n'a malheureusement pas été suivi financièrement, dommage mais quand je me fixe une quête, je file jusqu'au bout, j'aime l'aventure.

Avec l'aide précieuse de Jean-Patrick Daniel, nous avons menés nos recherches dans les belles forêts de mélèzes qui poussent en altitude de 1400 et jusqu’à 2500 mètres, là où d'autres arbres ne se risquent pas, c'est une plante pionnière, qui prépare le terrain pour les autres végétaux. Le mélèze pousse dans des sols pauvres dans des conditions extrêmes de fortes amplitudes thermiques, ce qui lui permet de fabriquer une sève élaborée qui suinte de ses épines molles.

On a redécouvert et gouté la manne dans ses deux états : liquide et solide.

Nous y retournerons l'année prochaine en période idéale pour en récolter davantage et vivre de nouvelles aventures, un livre de l'aventure devrai paraitre prochainement, car cette manne étonnante est chargée d'un symbolisme fascinant et représente une forme de pensée particulière et délivre des connaissances cachées, mais j'en dit pas plus !