Angélique (Angelica archangelica)

Jadis considérée comme plante magique et médicinale, aujourd'hui réputée pour son arôme suave légèrement musqué, l'angélique ne fait pas que soigner, elle régale.

Propre au nord de l'Europe, du Groenland à la Russie, l'angélique archangélique n'existe en France que cultivée.

Le long de nos ruisseaux pousse l'angélique des bois, dotée des mêmes propriétés médicinales et gustatives que l'archangélique, mais moins prononcées.

Sa réputation d'herbe magique (Ange et Archange) fit qu'elle s'implanta dans les jardins, elle serait la plante la plus détestée des démons.

Pour les éloigner et en prévention de la peste, tous les monastères se mirent à la cultiver.

Feuilles et tiges, racines et graines, toutes les parties de l'angélique sont utilisées en herboristerie.

Autrefois, on pensait qu'elle était un remède efficace contre la peste.

Au nombre de ses propriétés médicinales, il faut citer son action régulatrice du rythme cardiaque, contre les palpitations.

Son action expectorante est notable dans le cas des bronchites ou des quintes de toux.

C'est surtout un stimulant de premier ordre, bénéfique pour les fonctions du cœur et des reins, les troubles de la digestion et les douleurs intestinales.

Le fruit de l'angélique évoquant les ailes d'un ange, il a donné son nom à la plante.

Angelica archangelica compte de nombreuses espèces, l'angélique des bois ou sylvestre, plus petite, elle a un parfum différent.

Les espèces originaires de Chine, Angelica dahurica, Angelica sinensis, ont la réputation de combattre la douleur et la fièvre.